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7 RÉFLEXES DÉCISIFS POUR BIEN MANAGER DANS L’INCERTITUDE

On nous le dit et on nous le redit, nous devons apprendre à manager en environnement incertain.

Ce qui est nouveau et de plus en plus intense, c’est que nous ressentons ce besoin à la microseconde près, dû à notre hyper-connexion et générant un sentiment d’incertitude.

Comment bien manager dans ces conditions ?

 

Quand on sait que le management implique une vision sur l’horizon du long terme, même si celui-ci se situe plutôt à une échéance de 3 à 5 ans pour le plus grand nombre des entreprises ?

Il faut apprendre à passer les trépidations pour avancer le plus sereinement possible malgré elles.

Pour cela il faut utiliser des clés managériales souvent contre-intuitives.

 

Pour aplanir ce sentiment d’incertitude que procure l’information en temps réel, il s’agit d’acquérir quelques réflexes de conduites opposés à ce que l’intuition ou les bonnes pratiques nous souffleraient.

 

Il y a 7 réflexes à acquérir :

1/ Penser que la Terre est plate.

Elle renvoie à l’idée que, par moment, il est beaucoup plus confortable de ne voir qu’une portion des choses, cela évite de se perdre dans l’immensité de la complexité.

2/ Ne pas regarder le cap.

En bon manager, nous avons fixé un cap, il est clair mais il est lointain, il vaut mieux éviter de le regarder mais bien de se fixer des étapes intermédiaires, comme quand on gravit un sommet en montagne

3/ Regarder le chemin parcouru.

Certes, le bon manager ne peut se contenter de peu, son ambition est d’atteindre ses objectifs, mais, pour la motivation des troupes, il est bon de temps à autres de se poser, de souffler et de se féliciter de ce qui a été réalisé.

4/ Accepter de désapprendre, et se débarrasser des certitudes et des habitudes.

Comme souvent, en randonnée, on part avec beaucoup trop d’objets qui se révèlent vite inutiles.

Voyager léger est essentiel !

5/ Voir dans l’autre un allié.

Être autonome, c’est aussi savoir demander de l’aide.

SE donner la main, se faire porter son sac de temps à autres, revoir ensemble le chemin, n’est pas un signe de faiblesse mais au contraire d’efficacité.

6/ Être malin.

En incertitude, il faut savoir recourir aux trucs, aux astuces, en sortant du sentier bien balisé des procédures, des consignes.

C’est souvent utile quand les bonnes méthodes du passé ne fonctionnent plus.

7/ Être réflexif.

C’est-à-dire, se donner le temps au bivouac de se remémorer ce qu’on a fait, de bien, de moins bien pour enrichir la randonnée du lendemain.

 

Certes, ces principes ne sont pas souvent enseignés dans les écoles de commerce.

Cependant,  ils sont le fruit de bien des expériences et se transmettent pour ceux et celles qui veulent bien les entendre, de façon folklorique, c’est-à-dire principalement par oral.