A Stanford, James Barron et Michael Hannan ont étudié près de 200 start-up californiennes sur une période de sept ans.
Ils ont constaté que la plupart de ces start-up utilisaient l’un des cinq modèles suivants :
- Le modèle « ingénieur ».
C’est le modèle dominant dans la Silicon Valley.
« Nous sommes très motivés. Les employés ont énormément d’autonomie pour travailler sur des projets novateurs »
- Le modèle « engagement ».
« Je veux bâtir une entreprise que les employés ne quitteront qu’à leur retraite »
- Le modèle « vedette ».
« Nous recrutons uniquement les meilleurs. Nous les payons très bien et leur donnons les moyens dont ils ont besoin »
- Le modèle « bureaucratique ».
« Nous avons des procédures pour tout »
- Le modèle « autocratique »
« Chez nous, vous faites votre travail … et vous êtes payé ».
Quel est le meilleur modèle de management ?
L’étude montre que le modèle « vedette » et surtout le modèle « engagement » donnent les meilleurs résultats.
Par exemple, les start-up qui utilisent le modèle « engagement » sont deux fois moins susceptibles de faire faillite que les start-up qui utilisent le modèle « ingénieur »
A l’inverse, le modèle « autocratique » donne les pires résultats.
Les entreprises qui utilisent ce modèle ont 2 fois plus de chances de faire faillite que celles qui utilisent le modèle « ingénieur ».
Que se passe-t-il lorsqu’une start-up change de modèle de management ?
Un changement de modèle multiplie par 2,3 la probabilité de faire faillite … même lorsqu’on remplace un moins mauvais modèle par un meilleur …
Les implications de l’étude sont limpides.
Il faut choisir le « bon » modèle de management au moment où on fonde son entreprise.
Par la suite, il faut éviter de le changer car cela déstabilise l’entreprise …